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Accueil du site > Le pouvoir aux travailleurs (format texte) - Côte (...) > Côte d’Ivoire, Numéros de l’année 2022 > N°281 du 19 Février 2022

ABOBO : OUI À L’ÉCHANGEUR, NON À LA GALÈRE ET À LA CHERTÉ DU TRANSPORT

LEUR SOCIÉTÉ

Depuis le lancement des travaux de l’échangeur du rond-point de la commune d’Abobo en face de la mairie, la population a des difficultés de déplacement. La voie express étant fermée depuis le carrefour mobile après le rond-point d’Anador jusqu’au rond-point de la gendarmerie, des couloirs ont été créés pour la circonstance.

Ces déviations rallongent le trajet et augmente le coût du transport. Cela fait plus de deux mois que la population subit les conséquences néfastes de l’aménagement du grand rond-point de la mairie et cela doit durer trois ans ! Pourquoi un si long délai ? Là où le transport valait 200f, il faut débourser aujourd’hui entre 400f et 600f. Ce qu’on parcourait en 5 minutes on le fait maintenant en 30 ou 40 minutes. D’un arrêt de véhicule à un autre on marche jusqu’à 3 km. Et quand on n’a pas les moyens de payer le tarif-double c’est près de 10 km à pieds qu’on doit parcourir.

Pour le même salaire, le budget de transport des travailleurs a doublé, voire triplé pour certains. Face à cette situation, il faut faire des calculs acrobatiques pour assurer les besoins les plus élémentaires de la famille.

Ce qui est en cause ce ne sont pas les travaux de construction de l’échangeur mais la négligence des autorités qui ne font rien pour aménager des solutions de rechange en attendant la fin de la construction et proposer une compensation financière à ceux qui perdent du temps et de l’argent pour faire le trajet.


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