En Côte d’Ivoire, comme dans de nombreux pays africains, la peur d’une nouvelle vague d’émeutes de la faim, 14 ans après celle de 2008, hante les dirigeants au pouvoir car cela risque de les emporter, sinon de les mettre en grande difficulté. Certes, à quelques rares exceptions, ce ne sont pas les mêmes qu’en 2008 mais ils n’ignorent pas que la situation est explosive et qu’il suffirait d’une étincelle pour que la colère populaire explose à leur figure.
Depuis la crise sanitaire de 2020, les prix des (...)