Unilever : la rapacité d’un capitaliste
La multinationale britannique Unilever a décidé de liquider sa filiale ivoirienne en cédant ses activités à une autre entreprise. Du coup, les 500 travailleurs réclament le payement de leurs droits. Selon des dispositions internes à l’entreprise, en cas de fermeture ou de liquidation comme c’est le cas actuellement, Unilever-Ci s’engageait à verser des dédommagements à ses employés. Mais aujourd’hui la direction refuse de payer malgré plusieurs convocations à l’inspection du travail. Elle veut que les travailleurs se débrouillent avec la nouvelle entreprise. C’est pour dénoncer cette situation que le 12 juin dernier, les travailleurs ont organisé un « point de presse ».
Il est certain que ce n’est pas « un point de presse » qui fera reculer la direction d’une entreprise de cette taille. Bien que le groupe Unilever ait amassé des milliards de bénéfices durant toutes ces années en exploitant les travailleurs, il ne cédera pas une miette sans y être contraint et forcé.