Filtisac : le patron impose ses exigences
Au mois de mai dernier, les délégués syndicaux ont eu une rencontre avec le directeur général de l’usine pour lui soumettre certaines revendications des travailleurs. Il s’agissait entre autres de la revalorisation salariale, de la prime de logement et de la suppression de la récente augmentation des cotisations à la mutuelle d’assurance maladie. Il y avait aussi le fait que depuis 2023, les nouveaux embauchés en CDD et en CDI, autant dire des « faux contrats », sont payés sur une base horaire comme des journaliers, contrairement aux anciens qui le sont sur une base mensuelle.
Évidemment, le DG n’a fait aucune concession … sauf le rétablissement des points de rafraichissement en eau qui avaient été supprimés dans l’usine. Il pense peut-être que l’eau glacée les aidera à refroidir le cœur des travailleurs !
Tant que ces revendications restent verbales, c’est-à-dire sans une volonté de les imposer par une grève capable d’arrêter la production, elles ne valent rien aux yeux du DG dont le but est de tirer le maximum de profit de l’exploitation des travailleurs pour satisfaire les actionnaires.