Flambée des prix : les pouvoirs publics attendent peut-être le coup de colère des populations pauvres

20 janvier 2017

LEUR SOCIÉTÉ

Les prix de plusieurs produits de grande consommation ont connu une énième augmentation à la veille de la fin d’année. Pour ne citer que quelques exemples, il y a notamment l’huile dont le prix du litre est passé de 800 f à 900 F voire 1000 F à certains endroits. Le kilo de sucre également est passé de 750 à 850 voire plus en fonction des commerçants. Le savon Bel ivoire est passé de 350 F à 400 F. Toutes ces augmentations se font sur le dos de la population. On ne l’apprend du jour au lendemain que lorsqu’on se rend à la boutique pour faire ses achats.

Ces hausses de prix des produits de première nécessité interviennent au moment où les ministres multiplient des déclarations fumeuses sur leur prétendue lutte contre la vie chère.

Le gouvernement laisse passer toutes ces augmentations lorsque ce n’est pas lui-même qui en est l’instigateur. La dernière augmentation du prix de l’électricité est une illustration de ses attaques à l’encontre des classes populaires.

C’est ce même gouvernement qui s’en prend aux retraites des fonctionnaires, c’est-à-dire de ses propres employés. C’est dire qu’il ne faut pas compter sur lui pour forcer les patrons du secteur privé à améliorer les salaires de leurs travailleurs, ni de les contraindre à embaucher plutôt que de généraliser l’emploi de journaliers.

Seule une riposte du monde du travail est en mesure de mettre un coup de frein à ces attaques intempestives des riches et du gouvernement à leur service.