Après Gao et Tombouctou, les islamistes continuent de sévir dans d’autres régions

20 février 2017

Mali-niger-burkina

Depuis quelques mois, la zone frontalière entre le Mali, le Burkina et le Niger subit des attaques fréquentes de djihadistes. Dans plusieurs villages, des enseignants ont été menacés de mort s’ils enseignent d’autres matières que le Coran dans leur école.

Face à cette menace grandissante, les dirigeants de ces trois pays ont décidé de créer une force militaire commune pour soi-disant « sécuriser » cette région frontalière (le Liptako-Gourma) que ces trois pays partagent. La France quant à elle, a décidé de renforcer la présence des ses troupes vers le centre du Mali qui devient aussi de plus en plus la cible des mouvements armés se réclamant du « Front de libération du Macina » ou d’autres tendances islamistes.

Ces mouvements islamistes qui agissent dans le Liptako-Gourma veulent instaurer dans cette région une dictature moyenâgeuse basée sur l’application de la charia comme ils l’ont fait à Gao et à Tombouctou en 2012. Ils veulent interdire la scolarisation des filles, obliger les femmes à se voiler, leur interdire de sortir sans être accompagnées d’un membre de leur famille, interdire aux jeunes de jouer au ballon, de regarder la télé, etc. Bref, ce sont des gens qui veulent nous ramener à plusieurs siècles en arrière. Ce sont des ennemis de la liberté de pensée et d’expression, par conséquent des ennemis des travailleurs. Mais les populations ne peuvent pas compter sur les pouvoirs en place pour les protéger car ce sont des dictatures. Leurs armées et leurs polices sont plus aptes à bastonner et à racketter les petites gens qu’à leur porter secours.