« Aux portes du paradis » : on est où là ?
CÔTE D’IVOIRE
Ces jours-ci, les médias sur les réseaux sociaux ont fait état de ce que la Banque Mondiale avait dit dans un de ses rapports qui date de quelques années. Ce rapport disait que la Côte d’Ivoire était « aux portes du paradis ».
La Côte d’Ivoire pour les capitalistes, c’est certainement un eldorado. De l’or, du pétrole, des affaires à faire, une main d’œuvre corvéable à merci, des facilités fiscales, des aides de l’État à gogo, etc. Pour ceux-là, oui la Côte d’Ivoire est aux portes du Paradis !
Par contre, pour la grande majorité de la population qui peine à se nourrir, qui trouve difficilement un travail et dont les difficultés sont aggravées par l’augmentation des prix des produits de première nécessité, c’est plutôt l’enfer. Dans la zone industrielle par exemple, ceux qui cherchent du travail sont soumis à un racket pour décrocher un petit job de journalier mal payé. Les loyers deviennent inabordables. Même le prix des baraques en bois dans les quartiers précaires augmente. Les travailleurs sont condamnés à habiter de plus en plus loin de la ville. Pour tous ceux-là, c’est plutôt « aux portes de l’enfer » !
Leur paradis, les capitalistes et les parasites qui vivent dans le luxe le perdront le jour où le monde du travail décidera de se révolter et prendre son destin en main !