Les conséquences dramatiques de cette guerre sur les populations africaines
Afrique
Même si elles vivent à des milliers de kilomètres du théâtre de cette guerre fratricide, les populations africaines, sont concernées par ses retombées économiques sur leur vie quotidienne. Elles subissent déjà les conséquences directes et indirectes du renchérissement des prix du blé, du gaz, du pétrole dont la Russie et l’Ukraine sont de grands exportateurs. Cela entrainera d’autres augmentations de prix en cascade. Le maigre pouvoir d’achat des travailleurs déjà largement grignoté par les précédentes flambées des prix sera une fois de plus impacté par les contrecoups de ce conflit et par la rapacité des spéculateurs. Il est vital que leurs salaires soient augmentés de manière conséquente pour rattraper ce qu’ils ont perdu au cours des années et des décennies précédentes et pour faire face aux nouvelles hausses des prix qui vont s’amplifier encore plus dans les prochains jours.
Dans cette société dominée par les exploiteurs et les parasites, les travailleurs ne peuvent compter ni sur le gouvernement ni sur le patronat car ceux-là sont de mèche pour les maintenir dans la misère afin qu’eux puissent ramasser le maximum de richesses sur le dos de ceux qui les produisent.
Les travailleurs ne peuvent pas non plus compter sur les dirigeants des grandes centrales syndicales qui mangent dans la main des possédants et du pouvoir en place et qui se sont néanmoins autoproclamés défenseurs attitrés des intérêts des salariés. Ils sont choyés et payés pour jouer le rôle de pompier de service lorsque le feu de la révolte sociale menace la sécurité du pouvoir et les profits de la bourgeoisie.
Si le prolétariat ne réagit pas collectivement en tant que classe exploitée pour défendre lui-même ses propres intérêts face à la classe des exploiteurs, ils s’enfoncera encore plus dans la misère. Son salut dépend de sa capacité de se mobiliser, de rassembler ses forces tout en se méfiant de ses faux amis que sont les politiciens au pouvoir ou dans l’opposition ainsi que les dirigeants des grandes centrales syndicales qui roulent pour les ennemis des travailleurs.