Seule une lutte d’ensemble de la classe ouvrière peut empêcher les capitalistes de nuire

30 octobre 2014

France

Le gouvernement français vient de décider qu’à partir du premier juillet, les allocations familiales des familles qui atteignent 6.000 euros par mois vont être réduites. Certains dirigeants présentent cette mesure comme une « justice sociale », laissant entendre par là que l’État s’en prend enfin à la bourse des riches. Mais en réalité les familles les plus pauvres ne gagneront pas un seul centime de plus grâce à cette mesure ; elle ne les aidera donc pas à payer leur loyer, leurs courses, leurs factures d’eau ou d’électricité, etc.

Les conditions de vie des travailleurs et des petites gens risquent de s’aggraver encore plus avec la crise qui continue et dont même les spécialistes au service du capitalisme sont incapables de prévoir la fin. Déjà les familles à petits revenus ont de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts ; si d’autres mesures gouvernementales tombent -et c’est certain si rien n’est fait- elles risquent d’être carrément prises à la gorge. Elles seront poussées à la révolte et n’auront pas d’autre choix que de se battre.

Le gouvernement continue de ronger les revenus déjà faibles des travailleurs et des masses pauvres, il fait de plus en plus des cadeaux au patronat sous divers prétextes comme « l’aider à embaucher », mais il n’embauche pas. Le nombre de chômeurs ne fait qu’augmenter, de l’aveu même des dirigeants de l’État. Tandis que pour les travailleurs qui ont encore la chance d’avoir un emploi plus ou moins stable, le pouvoir d’achat (déjà fortement amputé par des années de blocage de salaires, par l’augmentation incessantes des loyers, de l’électricité, du déremboursement des frais de médicaments et de la cherté de la vie en général), ne cesse de fondre comme neige au soleil. Toutes les mesures d’économies prises par les gouvernements, de droite comme de gauche, depuis près de 15 ans, ne font que favoriser les patrons.

Les travailleurs, qu’ils soient français ou immigrés, n’ont rien à attendre des mesures gouvernementales. Les dirigeants politiques de droite comme de gauche sont au service d’un ordre social aussi injuste qu’inégalitaire ; ils servent le grand patronat et les riches de ce monde capitaliste. Seule une lutte d’ensemble de classe ouvrière peut mettre un terme à leurs nuisances.