Insalubrité, manque d’eau potable, famine…

A l’occasion de la «journée mondiale des toilettes», on apprend que 3,4 milliards sur les 8 milliards d’habitants de cette terre n’ont pas accès à des services d’assainissement dignes de ce nom. 1.000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour de cette situation dans le monde ; 2 milliards d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable ; 318 millions de personnes vivent dans une situation de famine, etc. La société regorge de riches, mais les gens crèvent !

En Côte d’Ivoire, dans le milieu rural, il n’y a ni assainissement, ni WC ! La majorité des villageois défèquent dans la nature. Dans les écoles publiques, c’est la même chose. Même la situation dans les quartiers pauvres à Abidjan n’est pas si différente. Tant que ce sont les enfants des pauvres qui en crèvent, où est le problème pour les riches qui dirigent cette société ?

Les travailleurs dans les usines, le bâtiment, les hôpitaux, les écoles, eux qui sont à la base de la production, eux qui font fonctionner la société, mangent-ils à leur faim ? Se soignent-ils comme ils le devraient ? Bien sûr que non ! Ils produisent les richesses, mais ni eux, ni les populations pauvres n’y ont accès.

Les maux dont souffrent les populations pauvres ne sont pas le résultat d’une fatalité mais du fonctionnement capitaliste de la société.