Non à la violence contre les femmes !

Une femme a été tuée de plusieurs coups de couteau par son conjoint ce 9 septembre. Ce fait divers a fait la une des journaux mais il n’est qu’un parmi de nombreux cas. En Côte d’Ivoire, les trois quarts des victimes d’homicides conjugaux sont des femmes. En 2020 par exemple, ce sont 416 femmes qui ont été tuées par leurs conjoints dans la seule ville d’Abidjan. Selon les statistiques, ce sont au moins deux viols par jour qui sont commis en Côte d’Ivoire ! Combien meurent sous les coups, combien subissent des violences sexuelles et physiques, combien sont battues quotidiennement, souvent dans l’indifférence générale ? En plus, d’avoir honte d’en parler, elles ne savent pas où aller. La famille et les proches ont parfois tendance à dire que ce n’est pas si grave !

En plus de ces violences physique, il y a les violences psychologiques, les injures, les humiliations de toutes sortes, etc.

Certes, des centres de dénonciations existent dans les commissariats, de même que des «centres d’accueil» pour les personnes victimes de violences. Mais peu les connaissent et quand ils sont connus, ce n’est pas suffisant !

Car dans une société fondamentalement basée sur des inégalités et l’exploitation, les femmes sont considérées comme des sous-hommes, les violences qu’elles subissent sont minimisées, cachées et pas suffisamment combattues ou dénoncées !

Le combat contre les violences faites aux femmes est un combat qui s’inscrit dans la lutte contre l’exploitation, dans la lutte contre la société capitaliste !