Non aux attaques contre les droits des femmes !
Les États-Unis ont décidé de détruire des contraceptifs féminins (implants, pilules, contraceptifs injectables, stérilets et autres) d’une valeur de près de 10 millions de dollars. Ces produits étaient destinés à des pays bénéficiaires du programme USAID. L’Administration Trump ne veut pas financer des programmes favorisant le planning familial ou l’avortement.
En République démocratique du Congo, c’est l’Eglise catholique qui, au nom de la sacro-sainte morale d’un autre âge, refuse de laisser continuer leur scolarité aux filles enceintes. Elle gère près de 18 000 écoles à travers tout le pays. Deux continents, deux façons rétrogrades de vouloir exercer une oppression sur les femmes.
Un peu partout, des dirigeants politiques alliés aux religieux veulent imposer leurs diktats aux femmes et les empêcher de faire leurs propres choix, celle d’utiliser une contraception ou non, d’interrompre une grossesse ou non, d’aller à l’école ou non en cas de grossesse.
En Côte d’Ivoire, la situation n’est pas meilleure. Seules quelques écoles acceptent les filles enceintes, l’accès aux méthodes de contraception n’est pas gratuit tandis que l’avortement est toujours pénalisé !
Dans cette société capitaliste, les femmes appartenant à la classe des exploitées subissent une double oppression. Leur émancipation fait partie de la lutte des travailleurs pour l’émancipation de l’ensemble de la société.