France terre d’asile ? Certainement pas pour les pauvres de la planète

14 novembre 2016

Immigration

Dans la nuit du 30 au 31 octobre, les forces de police sont intervenues violemment pour arrêter des migrants qui dormaient paisiblement en-dessous du métro aérien « Stalingrad » et les conduire manu militari dans un commissariat du quartier. Certains n’ont même pas eu le temps de récupérer leurs affaires vu la manière expéditive dont ils ont été expulsés de leur camp de fortune.

Aussitôt après cette arrestation musclée, les tentes, les matelas et les duvets des migrants ont été détruits et jetés dans une benne à ordures. De même la nourriture et certaines de leurs affaires personnelles (habits, duvets, couvertures) offertes par des habitants du quartier ont subi le même sort. Tout cela pour empêcher ceux qui auraient la chance d’être libérés ou d’autres migrants de réoccuper le même terrain.

Mais on sait que, ne sachant où aller, où dormir, ceux qui avaient été expulsés de cet endroit étaient revenus les réoccuper plusieurs fois après le départ des policiers.

Selon la mairie de Paris, un centre d’accueil d’urgence pour les réfugiés doit s’ouvrir très prochainement, pas loin de Stalingrad. Mais en attendant, que fait-on pour ces expulsés de Stalingrad ? Ce n’est pas un cas urgent ?