L’art de vider les caisses de l’État en engraissant ses amis

26 octobre 2015

Mali

Suite au dernier remaniement ministériel effectué par IBK le 24 septembre dernier, le gouvernement malien compte une pléthore de ministres, trente au total, sans compter le nombre de secrétaires et sous-secrétaires d’État. Il y a des ministres pour tout, y compris pour promouvoir les « Droits de l’homme », de la « Promotion de la femme », de « l’Habitat » ou de  «  l’Hygiène publique » , de la Réconciliation nationale », etc. Autant de titres ronflants qui ne servent qu’à engraisser les partisans proches d’IBK et d’acheter quelques opposants récalcitrants.

Les caisses de l’État sont vides parait-il ; les dirigeants disent qu’il n’y pas d’argent pour construire des écoles ou des maternités. Depuis des décennies les travailleurs immigrés sont obligés de mettre la main à la poche pour réaliser des infrastructures dans leurs villages à cause de la défaillance de l’État, y compris pour effectuer des forages ou des retenues d’eau ou des routes pour relier leurs localités aux villes voisines. Quand un ministre ou une personnalité importante de l’État fait un déplacement dans leur village c’est pour inaugurer une réalisation à la quelle l’État malien n’a aucunement participé.

Mais de l’argent, le gouvernement en trouve pour caser tous ces ministres qui ne servent à rien.