Abandon et disparition d’enfants : un phénomène lié à la pourriture du capitalisme

CÔTE D’IVOIRE

Dans la commune d’Abobo, en moins de deux mois d’intervalle, on a enregistré deux nouveau-nés abandonnés. Le premier cas a eu lieu au cours de la première semaine du mois d’avril. Il s’agit d’un bébé âgé de trois semaines couvert de pagne et abandonné dans une décharge d’ordures dans le quartier Ndotré. Il a été sauvé par une dame venue jeter ses ordures. Aussitôt elle a alerté la police et le bébé a été transmis au centre social d’Abobo. Le second bébé a été déposé devant une cours dans le quartier Avocatier au début du mois de juin.

Ces deux cas illustrent les difficultés des populations pauvres dans cette société inégalitaire et injuste. En plus des bébés abandonnés, il y a aussi des enfants qui sont dans les rues sans famille d’accueil et qui vivotent. Ces faits à eux seuls illustrent cette société capitaliste !

À cela s’ajoute aussi le phénomène d’enlèvement d’enfants qui secoue la société et qui touche particulièrement les quartiers pauvres. Il ne se passe pas un jour sans que l’on n’annonce une disparition d’enfant. D’après les rumeurs, ce sont des hommes riches et des politiciens dans cette période électorale qui en seraient les commanditaires pour honorer leurs « fétiches ». Ce sont des criminels à l’image de la société capitaliste barbare !